Autrices et auteurs en résidence

Découvrez leurs parcours et leurs projets d'écriture!

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Résidence Angoulême-Bilbao-Québec

Trois bédéistes en résidence de création du 2 au 30 avril 2023

La québécoise Charlotte Gosselin, la française Clara Chotil et l’espagnole Andrea Ganuza sont à Québec après avoir passé un mois à la Maison des Auteurs à Angoulême, et un autre au centre Azkuna Zentroa de Bilbao. Cette année, les trois lauréates de la résidence Angoulême-Bilbao-Québec travaillent à l’avancement de leur propre projet de création. Leur séjour dans chaque ville a cependant été ponctué par la participation à un événement autour de la BD : Festival international de la bande dessinée à Angoulême, GUTUN ZURIA : Festival Internacional de las letras à Bilbao et Festival Québec BD à Québec.

Illustrations : Andrea Ganuza, Charlotte Gosselin et Clara Chotil

 

 

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Résidence de la relève Première Ovation

L’autrice et illustratrice Pascale Sévigny-Vallières en résidence du 1er au 31 juillet 2023

Pascale Sévigny-Vallières est une illustratrice originaire de Québec. Elle est formée en design graphique à l’UQAM, puis à la maîtrise en design à l’Université Laval. Dans le cadre de ses études supérieures, elle a entamé un travail de recherche-création autour de la représentation graphique des enjeux de santé mentale. Son travail s’est vu récompensé par l’attribution de nombreux prix et bourses. Elle a notamment reçu un prix de la Société Alcuin récompensant l’excellence en design de livre au Canada pour son livre Une année sans lumière qu’elle a écrit et illustré. À la fin du mois d’avril 2023, on pourra découvrir l’univers qu’elle a illustré autour du thème de l’immigration dans son premier album jeunesse

Pendant la résidence de recherche-création, elle poursuivra un projet de bande dessinée poétique développé à partir d’une série de dessins intitulée Les Hurluberlus. Cette série de personnages singuliers puise dans l’imaginaire de la folie à la fois douce et perturbante.

 

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Résidence de traduction

Le traducteur Roberto Rueda Monreal et l'autrice Hélène Rioux en résidence à Québec du 13 au 27 février 2023

Roberto Rueda Monreal est né au Mexique en 1972. Il est politologue, romancier et traducteur littéraire. Il publie des articles d’analyse politique dans les médias locaux et internationaux. Il est l'auteur de trois romans : La Cloaca, el infierno aqui, Pétalos Negros y El duelo entre la tuna y la cantera. Il a traduit les ouvrages d'autrices et d'auteurs du monde francophone, dont plusieurs romans d’Hélène Rioux.

Née à Montréal, Hélène Rioux a publié onze romans, des recueils de nouvelles, des récits et de la poésie. Traductrice littéraire, elle a traduit soixante-dix ouvrages de l’anglais et de l’espagnol vers le français, ainsi des livres et des albums pour les enfants. Six fois finaliste au Prix du Gouverneur Général du Canada, elle a reçu le Prix France-Québec et le prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec pour Mercredi soir au Bout du monde, le Grand Prix littéraire du Journal de Montréal et le Prix de la Société des Écrivains canadiens pour Chambre avec baignoire et le Prix QSPELL de la traduction pour Self d’Yann Martel. Membre du collectif de rédaction de la revue XYZ, elle a également tenu une chronique sur la traduction littéraire dans la revue Lettres québécoises. Ses romans sont traduits en anglais, en espagnol et en bulgare. © Daniel Montambo

Photos : Daniel Montambo (Hélène Rioux) et Roberto Rueda Monreal (Roberto Rueda Monreal)

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Résidence d’écriture

Nadia Girard Eddahia en résidence du 6 janvier au 5 février 2023

En tant qu’interprète, Nadia a pris part à plusieurs productions théâtrales. Notamment, Bienveillance (Théâtre de la Bordée), Doggy dans Gravel (Théâtre Kata) et Trois nuits avec Madox (La Trâlée) où elle est finaliste pour le Prix Nicky-Roy (révélation de l’année). Avec La Trâlée, compagnie dont elle est membre fondatrice, elle prend part à deux adaptations en théâtre d’objets de classique du cinéma Rashomon (Prix du Meilleur spectacle de l'AQCT) et Richard III. L’année dernière, on a pu la voir dans Les contes à passer le temps (Vierge folle), L’envers (Parabole théâtre), Singulières (Nous sommes ici) et au Théâtre de parc (Les Gros Becs). On a aussi pu découvrir son premier texte Disgrâce, diffusé en avril 2022 à Premier Acte et publié chez l’Instant même. À l’automne 2022, elle prend part à la tournée canadienne de Un, Deux et Trois de Mani Soleymanlou.

Au cours de sa résidence, Nadia travaillera au texte de théâtre Jouer. Une incursion dans les jeux de l’amour et du hasard de Loto-Québec. À travers ce texte, Girard Eddahia réfléchit au rôle que l’état doit jouer dans la dépendance aux jeux. Elle explore aussi notre rapport à l’argent, aux dépendances, à l’amour, à la fortune, à la chance, voire au destin et au pouvoir.

(Photo : Portrait Montréal)

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Résidence d’écriture

Vanessa Bell en résidence à Québec du 5 au 18 décembre 2022

Vanessa Bell est codirectrice de l’organisme CONTOURS, directrice de la collection poésie aux Éditions du Quartz et chroniqueuse culturelle. Sa pratique en arts littéraires lui a permis de performer en Amériques et en Europe. Elle est l'autrice des recueils De rivières (2019, La Peuplade), MONUMENTS (2022, Le Noroît), codirectrice de l’Anthologie de la poésie actuelle des femmes au Québec 2000 | 2020 (2021, Remue-ménage). Elle a aussi publié en revues et en collectifs. Elle a remporté plusieurs bourses et distinctions dont le prix Félix-Antoine-Savard (2021, FIPTR). Vanessa Bell est, sous le mentorat de Nicole Brossard, la première canadienne francophone à être soutenue par le programme Rising Stars de la Writers' Trust of Canada (2022).

 

À propos de la résidence

« Il y a un an, la revue XYZ publiait un de mes textes racontant l’émancipation d’une femme de son rôle de mère. Loin d’être un récit douloureux, ce récit d’impossibilité, d’irrévocabilité, est gorgé de tendresse, voire de sensualité, alors qu’il navigue les eaux du cercle polaire arctique, portant en son coeur l’apprentissage de la nage, la transmission de divers rituels.

Une fois la nouvelle publiée, j’ai dû m’avouer l’insistance des personnages. Ils n’en avaient pas fini avec moi, ou plutôt avec eux-mêmes. Ils avaient des envies, des désirs, des histoires à partager et je devais les écrire. En décembre, c’est depuis cet univers nordique que j’écrirai à la Maison de la littérature les détails de l’histoire de cette famille où l’amour ne triomphe pas de l’aliénation que peut représenter la parentalité. »

Vanessa Bell

 

Crédit photo : Justine Latour

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Résidence d’écriture pour les Autochtones

Nicolas Fontaine en résidence à Québec du 3 novembre au 2 décembre 2022

Innu de la communauté d’Uashat mak Mani-Utenam, Nicolas Fontaine est père de trois garçons et travaille en prévention du suicide. L’art a toujours occupé une place importante dans la famille. Il a grandi entouré d’artistes et son apprentissage du processus créatif s’est fait auprès de son père et de ses oncles, qui pouvaient pratiquement tout faire de leurs mains. Dès son plus jeune âge, il se tourne vers la littérature et se passionne pour l’écriture sous toutes ses formes. Adolescent, il abandonne les études et se destine au marché du travail. Dix ans plus tard, au lendemain du décès de son père, il retourne sur les bancs d’école et termine son secondaire V. Diplômé en Art, Lettres et Communications du Cégep de Chicoutimi, il a obtenu son Certificat en création littéraire de l’Université Laval en 2018.

À propos de la résidence

Nicolas Fontaine profitera de la résidence pour retravailler un texte écrit dans le cadre de ses études. Bien que l’histoire, Shakashtueu, se situe à l’ère précolombienne, elle traite de situations sociales qui ont cours dans notre époque contemporaine : conflits et luttes de pouvoir n’ont jamais cessé d’être à l’œuvre. Convertir cette nouvelle en roman demeure pour lui une possibilité. Pour l’instant, ce qui lui importe c’est d’avoir enfin le temps nécessaire pour développer sa démarche littéraire. Fort de la passion pour l’art que lui a transmis son père, Nicolas aimerait par ce projet d’écriture transmettre cette même passion à ses fils.

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Microrésidence

L’autrice Lisanne Rheault-Leblanc en résidence à Québec du 4 au 11 octobre 2022

Originaire de Trois-Rivières, Lisanne Rheault-Leblanc possède une maîtrise en création littéraire de l’UQAM et travaille dans le milieu de l’édition. Influencée par les écrivain.e.s du réalisme magique, du gothique et du néo-gothique et flirtant avec le fantastique, son écriture, à l’image d’un poisson des abysses, sonde les zones d’ombre du réel pour en révéler les failles, faire naître le doute et instiller le malaise, soulignant la solitude inhérente à l’existence ainsi que son incurable tragédie. Créatrice d’univers parallèles, Lisanne s’amuse à traverser les lignes interdites, celles qui mènent d’une forme à une autre, d’un état à un autre, parfois sans retour.

Troublée par le développement fulgurant de l’intelligence artificielle, et encore davantage par son incursion de plus en plus fréquente dans les domaines de l’art et de la littérature, Lisanne Rheault-Leblanc a décidé de pactiser avec « l’ennemi » pour écrire son premier roman. Que ce soit par le biais de générateurs de textes ou de robots conversationnels, elle explorera pendant cette résidence la « psyché » des IA, à la recherche d’une voix littéraire dans la machine afin de modeler le parfait narrateur-robot pour habiter son texte d’anticipation.

La table ronde À carnets ouverts - ART-ificiel : création littéraire et intelligence artificielle aura lieu le jeudi 6 octobre à 17 h. En compagnie de Christian Gagné, professeur au Département de génie électrique et de génie informatique de l’Université Laval, et de l’autrice Lisanne Rheault-Leblanc, cette discussion portera sur les développements futurs de l’intelligence artificielle et sur la potentielle redéfinition profonde de la création littéraire engendrée par celle-ci dans l’avenir. La table ronde sera animée par Frédérique Dubé, responsable du développement numérique chez Rhizome. 

(Photo : François Lapointe)

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Programme d’échanges d’écrivain.e.s et de bédéistes entre le Québec et la Bavière

Michaela Meßner en résidence à Québec du 15 septembre au 15 novembre 2022

Michaela Meßner vit à Munich. Elle traduit depuis trente ans des ouvrages de fiction et de non-fiction du français, de l'anglais et de l'espagnol, contemporains et classiques.  En 1992, elle a reçu le prix Raymond Aron pour son projet de traduction de L’ère du vide. Essais sur l’individualisme contemporain de Gilles Lipovetskyet, en 2017, la bourse de travail de l'État de Bavière pour la traduction de Désorientale de Négar Djavadi.

À propos de la résidence à Québec

« Pendant mon séjour à Québec, je travaillerai à différents projets de traduction d’autrices et d’auteurs de la francophonie et participerai au Festival Québec en toutes lettres, une grande opportunité de découvrir des auteurs et autrices. Traduire est une activité très solitaire; les nouvelles expériences et la rencontre de nouvelles voix littéraires permettent de recharger les batteries et de se développer. Cet échange est une occasion unique de s'aventurer en terrain inconnu : découvrir une nouvelle culture est l'une des expériences les plus enrichissantes sur le plan personnel comme professionnel. » Michaela Meßner

Crédit photo : Michaela Meßner

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Résidence québécoise d’écriture

Nicholas Dawson en résidence à Québec du 1er au 30 septembre 2022

Né au Chili, Nicholas Dawson est l’auteur de La déposition des chemins (La Peuplade, 2010), d’Animitas (La Mèche, 2017) et de Désormais ma demeure (Triptyque, 2020, Prix de la diversité Metropolis Bleu / Conseil des arts de Montréal et Grand Prix du livre de Montréal). Il a également écrit avec Karine Rosso Nous sommes un continent. Correspondance mestiza (Triptyque, 2021) et (co)dirigé trois collectifs. Membre du comité de rédaction de la revue Mœbius depuis 2019, il en a été le rédacteur en chef en 2021. Il est actuellement le directeur littéraire des éditions Triptyque.

À propos de la résidence à Québec
« Il y a quelques années, j’ai écrit une suite poétique dédiée à ma grand-mère maternelle, à ma mère et à ma sœur, et qui portait sur les différentes stratégies – rituels catholiques, traditions païennes latino- américaines, superstitions d’enfance – que les femmes de ma famille nous ont léguées pour conjurer la maladie, la peur et la douleur. Puis l’année dernière, une proche a reçu un diagnostic de cancer. Ce legs, suivi de la maladie, créent une tension à partir de laquelle je souhaite écrire un recueil de poésie où s’articulent les différents échecs que nous expérimentons, ma famille et moi, devant les infortunes.

Ce projet portera sur le rôle que joue l’écriture dans la réparation, comme celui qui m’incombe auprès de la maladie de l’autre : dans l’improvisation, la compassion et le potentiel d’échec, l’écriture accompagne les souffrances. Cette résidence sera donc l’occasion d’aménager un lieu serein, sécuritaire et solidaire pour accueillir cette étape créative du long et complexe processus de réparation. » Nicholas Dawson

Pour aller plus loin, rejoignez-nous le samedi 24 septembre à 13h30 à la Maison de la littérature À carnets ouverts - « Un poème de plus ne changera rien » Écrire, réparer, échouer.

Crédit photo : Cédric Trahan

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Résidence croisée - Réseau des villes créatives de l’UNESCO

Isabelle Berrigan en résidence à Cracovie du 1er au 30 septembre 2022

À coup de parodies et de détournements de phrases creuses, l’écriture incisive d'Isabelle Berrigan attaquait le fabuleux monde de l’excellence managériale par la parution des Pensées pour jours ouvrables en 2017 (Moult Éditions). Son écriture, à la fois cynique et poétique, fut rapidement remarquée autant par le public que les médias qui accueillirent chaleureusement ces brèves pensées d’une sensibilité désarmante et d’un humour décapant. Depuis, elle a élargi le spectre de ses déceptions en publiant en 2021 Vieille fille, notes intimes (Moult Éditions), où elle explore les différentes facettes de l’amour et du célibat au féminin. Elle participe à la vitalité de la communauté littéraire de la ville de Québec par des collaborations à des lectures publiques, tables rondes et contributions à des ouvrages collectifs, dont le journal L’Idiot Utile.

À propos de la résidence à Cracovie
Avec le projet (absent de la photo), Isabelle Berrigan explorera les thèmes du manque et du deuil; d’un projet, d’un rêve ou d’une personne significative, et de la façon dont l’on réussit à combler ces manques, que ce soit par la résilience, le mensonge, ou la maladie. Le projet, qui en est à sa première phase d’idéation, reviendra sur des expériences passées en croisant autant des photos d’albums personnels que la façon dont l’auteure relate les histoires dans ses journaux intimes, dont le premier date de 1995.

Crédit photo : Marie Josée Marcotte

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Résidence croisée - Réseau des villes créatives de l’UNESCO

Wojciech Nowicki en résidence à Québec du 1er au 30 août 2022

Né en Pologne, Wojciech Nowicki s’est formé en langue et littérature françaises, puis a travaillé en tant que vendangeur, plongeur, vendeur dans une galerie d’art, photographe et graphiste. Traducteur et auteur de critiques culinaires dans le journal Gazeta Wyborcza, le plus vendu en Pologne, il se lance dans l’écriture en 2010. Il a publié, entre autres, deux romans/essais semi-autobiographiques, Salki (traduit en anglais sous le même titre), et Cieśniny (Détroits). Il a aussi publié une dizaine d’albums photographiques d’artistes polonais et étrangers, et présenté, en Pologne et à l’étranger, quelques dizaines d’expositions photographiques qui, le plus souvent, prennent aussi la forme d'essais visuels.

À propos de la résidence à Québec
Durant sa résidence, Wojciech Nowicki commencera par réviser un roman dont il a récemment achevé la rédaction. Il entamera aussi un nouveau projet, qui sera consacré à la photographie, aux rapports entre les arts visuels et à leurs emprunts réciproques, et finalement à la tâche d'établir la place de la photographie dans la vie contemporaine.

Crédit photo : Adam Golec

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Résidence relève

Alix Paré-Vallerand en résidence à Québec du 1er au 31 juillet 2022

Alix Paré-Vallerand est une autrice de la ville de Québec œuvrant depuis 2015. En 2019, elle est lauréate d’une bourse de création Première Ovation pour la rédaction d’un premier recueil de poésie. En 2020, la poète anime le Cercle des autrices et auteurs de la relève. À l’été 2021, Alix Paré-Vallerand fait du Vieux-Québec sa résidence artistique grâce à une bourse de recherche-création de la Ville de Québec pour le projet La ville me traverse. Elle vit et écrit en Basse-Ville.

À propos de la résidence à Québec
Dans Le pont de toutes les douleurs, la narratrice se fait dévorer par la ville. Québec (la si jolie ville) devient une source d’inspiration, mais également le fondement de son aliénation. La narratrice du récit vit à côté d’une ligne de chemin de fer. Elle franchit régulièrement « le pont de toutes les douleurs », se laisse contaminer par « l’air vicié » des usines de la Basse-Ville. 

Alix Paré-Vallerand envisage son travail lors de cette résidence d’écriture comme une entreprise de montage. Telle une cinéaste sur sa table de travail, elle doit maintenant combiner des fragments accumulés sur une longue période, en « faire de la littérature ». Se laisser surprendre par la fureur du texte.
Crédit photo : Llamaryon

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Résidence du Prix Champlain

Paul Savoie en résidence à Québec du 1er au 30 juin 2022

Originaire de Saint-Boniface, au Manitoba, Paul Savoie est l'auteur d'une quarantaine de livres dans plusieurs genres littéraires. Il a publié dans trois provinces (Manitoba, Ontario, Québec) et a obtenu le Prix Trillium (pour CRAC ainsi que pour Bleu bémol) et le Prix Champlain (pour Dérapages et pour Ce matin). Il est également musicien, s'adonnant à des improvisations musicales, et parolier. Il adore voyager, surtout dans les pays asiatiques. Il vit à Toronto depuis près de 40 ans.

À propos de la résidence à Québec
Pendant son séjour à Québec, dans la Maison de la littérature, Paul Savoie compte rédiger un recueil de poésie intitulé J'ai faim. Là, il compte produire une cinquantaine de textes sur le thème de l'alimentation, c'est-à-dire ce qui nous fournit le nécessaire pour vivre et survivre. Le défi principal pour lui dans cette tentative, c'est de tenter de produire une série de textes dans toutes sortes de formes classiques. Ce faisant, il revient à ses origines littéraires. Et il compte soumettre ce texte aux Éditions du Blé, au Manitoba, qui ont publié son premier recueil, il y a 50 ans de ça. Encore là, un retour aux origines.

Paul Savoie offrira un cercle d’écriture ouvert à tout public sur le thème de la faim, les mercredis 8, 15, 22 et 29 juin de 18 h à 20 h, à la Maison de la littérature.

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Résidence de création Québec/Nouvelle-Aquitaine

Nathalie Bernard en résidence à Québec du 4 au 30 mai 2022

Nathalie Bernard écrit d’abord en littérature « vieillesse ». Son premier roman, Né d'entre les morts, est publié chez Denoël en 1998. En 2009, elle se lance en littérature « jeunesse » avec plusieurs séries pour les 8-12 ans. En 2017, elle trouve le format qu’elle préfère : des romans dans le genre thriller historique que le lecteur pourra lire à tous les âges. Ils sont publiés chez Thierry Magnier. Depuis une dizaine d’année, elle aime également donner une forme spectaculaire à ses romans : mises en voix, spectacles, concerts…

À propos de la résidence à Québec
« Ce sont des guides que je chercherai au Québec, de ceux qui voudront bien me faire visiter leur territoire ou me raconter leur histoire, de ceux qui m’offriront de quoi remplir ma besace imaginaire pour, le moment venu, écrire un nouveau livre… Mon idée est d’emmener mon moleskine et d’y prendre des notes que je ramènerai à la Maison de la littérature pour les travailler, au calme, sur les temps d’écriture dont je disposerai. 

Concernant le contenu exact de ce tout nouveau projet littéraire voici ce que, pour l’heure, je pourrais en dire. Ce serait une histoire de sentiment et de territoire, où les événements intimes et géographiques finissent par ne faire qu’un. Une histoire de fracture aussi, entre le fantasme et le réel, entre l'homme moderne et la nature. Un titre se dégage, comme s’il était le nom d’une graine tout juste semée : Apprivoiser l’hiver ».

Crédit photo : Alban Gilbert/ALCA Nouvelle-Aquitaine

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Résidence de création Québec/Nouvelle-Aquitaine

Richard Vallerand en résidence à Bordeaux du 11 avril au 30 mai 2022

Avant de plonger dans l’édition et la BD, Richard Vallerand a d’abord œuvré pendant près de 20 ans dans le milieu du cinéma d’animation et du jeu vidéo. À partir de 2011, il décide de se consacrer exclusivement à la bande dessinée. Avec un collectif d'auteurs, il participe à la création de l'atelier « La shop à bulles ». Il y réalise plus d'une dizaine d'œuvres, notamment L’arbre à Murphy dans le collectif Forêt et bucheron, chez Glénat, et Le vol TS-236, les carnets du commandant Robert Piché, avec Sylvie Roberge au scénario. Il est un collaborateur régulier du magazine Curium avec sa série Les Laborats, dont les 3 premiers albums sont parus aux éditions Michel Quintin. Il a aussi réalisé les dessins pour Automne rouge, un roman graphique écrit par André-Philippe Côté, aux éditions La Pastèque.

Durant sa résidence, Richard Vallerand travaillera sur le projet Arthur Leclair, projectionniste ambulant, dont Normand Grégoire lui a demandé de mettre le scenario en image. Située au carrefour du 6e et du 7e art, entre littérature et cinéma, la BD apparaît comme le moyen tout désigné pour raconter cette histoire de l’image en mouvement à l'ère de la révolution industrielle. En arrière-plan de ce pionnier des vues animées, c'est l'histoire d'un Québec au seuil du 20e siècle qui est mise en scène.

Crédit photo : Cathy Lessard

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Résidence croisée de bande dessinée

Jimmy Beaulieu, Marine des Mazery et Higinia Garay en résidence à Québec du 6 avril au 6 mai 2022

Jimmy Beaulieu est né à l'Île d'Orléans en 1974. Il vit à Montréal depuis 1998, année où il a commencé à faire de la bande dessinée. Il a aussi été musicien pendant dix ans, libraire pendant quinze ans, éditeur pendant dix ans, enseignant pendant vingt ans, alouette.

Marine des Mazery est autrice de bande dessinée et illustratrice. Diplômée de l’école CESAN en 2016, elle fait ses débuts dans plusieurs fanzines, puis publie et expose son travail depuis 2020. Elle enseigne la bande dessinée dans des associations et des écoles.

Diplômée des beaux-arts et de l'Institut européen de design de Madrid, Higinia Garay est à la tête de son propre studio, d'abord en tant que graphiste et actuellement exclusivement comme illustratrice, activité qu’elle combine avec des conférences, des ateliers et des cours.

Le québécois Jimmy Beaulieu, la française Marine des Mazery et l’espagnole Higinia Garay sont à Québec après avoir passé un mois à la Maison des Auteurs à Angoulême, et un autre au centre Azkuna Zentroa de Bilbao.

Angoulême, Bilbao et Québec sont toutes les trois parcourues par un fleuve – la Charente, le Nervión et le Saint-Laurent. Central dans l’identité de chacune des villes, le fleuve est le thème de la résidence 2022, qui aboutira à la production et la mise en œuvre d’une proposition collective.

Crédit photo : Azkuna Zentroa

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Résidence d'écriture ponctuelle

L'autrice Marie-Ève Sévigny en résidence à Québec du 14 au 28 mars 2022

Marie-Ève Sévigny est romancière et nouvelliste. Sans terre (Héliotrope, 2016; Le mot et le reste, 2020), polar dédié au territoire de l’Île d’Orléans, a été sélectionné au Prix France-Québec. Intimité et autres objets fragiles (Triptyque, 2012), recueil de nouvelles, a été salué par la critique. Docteure en études littéraires (Université du Québec à Montréal) et directrice de La promenade des écrivains, elle s’intéresse à Québec en tant que ville imaginaire. Sur la piste de Maud Graham (Parfum d’encre, 2014), beau-livre publié avec Chrystine Brouillet, a remporté le prix Marcel-Couture.

Durant sa résidence, l'autrice travaillera sur un prochain roman traitant de sororité, thème qui la « fascine par sa façon particulière de faire négocier le féminin entre singularité et reconnaissance, indépendance et solidarité. »

Dans ses propres mots, « qu’advient-il des liens quand s’aliène le territoire ancestral et que le temps perd toute sa signification ? À quoi s’ancrer, comment se réunir ? En opposant l’insignifiance humaine aux volontés de la nature, je cherche à ouvrir d’autres chemins exploratoires que ceux jusqu’ici en usage dans notre relation à nous-même, à autrui et au monde. »

Crédit photo : Toma Iczkovits

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Résidence d'écriture ponctuelle

L'artiste Stéphanie Filion en résidence à Québec du 8 au 13 mars 2022

Écrivaine et artiste, Stéphanie Filion a fait paraître trois recueils de poésie aux éditions du Lézard amoureux, ainsi que des romans et carnets chez divers éditeurs. Le féminin, la mémoire, le quotidien sont ses territoires de prédilection.

En tant qu’artiste collagiste, elle a participé à des expositions collectives à Montréal et à des publications internationales. Elle anime régulièrement des ateliers de collage-poésie et fait de l'accompagnement en créativité.

Travaillant présentement sur la thématique du cœur anatomique dans une démarche mêlant collage et poésie, l'artiste profitera de cette résidence pour poursuivre son exploration de l'idée de découpe, de ligature et de greffe. Le lien entre les plicatures (étape de formation du tube cardiaque en embryologie) et le pli sera au cœur de cette semaine de création poétique.

Crédit photo : Frederick Duchesne

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Résidence de traduction

La traductrice Maryse Warda en résidence à Québec du 13 au 26 février 2022

Née en Égypte, Maryse arrive à Montréal à l’âge de neuf ans et demi où elle apprend l’anglais en regardant Happy Days. En 1991, le directeur du Quat’Sous, Pierre Bernard lui offre la chance d’effectuer sa première traduction, Traces d’étoiles, de Cindy Lou Johnson. La pièce est couronnée d’un tel succès qu’elle marque le début d’une carrière aussi inespérée qu’inattendue. Depuis, elle a signé plus de 70 traductions d’auteurs nord-américains, britanniques, écossais et irlandais.

Son travail sur la série Motel de passage, de George F. Walker, remporte le Masque de la traduction et est en lice pour le prix du Gouverneur général en 2000. Mais c’est sa traduction de Toxique ou L’incident dans l’autobus, de Greg MacArthur, qui lui vaut cet honneur en 2011.

Dans le cadre de sa résidence, Maryse Warda travaille à la traduction de la pièce Get Away (2005) de Greg MacArthur où « un mal étrange s’abat sur la planète de manière épidémique et provoque une léthargie paralysante. Tentant de s’extraire au marasme, David, un homme dans la trentaine, s’exile dans les bois. Sur son chemin, il croise un couple d’adolescents, qui ne semblent pas affectés par le  "virus". Il leur offre l’hospitalité dans l’espoir confus de les aider et surtout, s’aider lui-même. La rencontre ne sera peut-être pas l’antidote désiré. » Maryse Warda

Crédit photo : Benoît Gouin

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Résidence Relève 36 ans et plus

L'auteur Simon Lambert en résidence à Québec du 7 janvier au 6 février 2022

Formé en philosophie et en création littéraire, Simon Lambert a publié La chambre (VLB éditeur, 2010), prix Robert-Cliche du premier roman, puis Les crapauds sourds de Berlin (Somme toute, 2020). Il a participé à la Feria internacional del libro de Guadalajara en 2011 et représenté le Québec aux VIIIes Jeux de la Francophonie, en plus de participer à l’édition d’ouvrages politiques (Le livre qui fait dire oui, Ce qui nous lie). Il est également critique de théâtre au journal Le Devoir.

Dans le cadre de sa résidence, Simon Lambert travaille à la rédaction d’un troisième roman, Gabriel et Gabrielle, qui raconte en parallèle l’histoire d’un frère et d’une sœur, jumeau et jumelle partageant un même prénom ainsi qu’une même envie de vivre un amour fort sur fond des tensions sociales secouant le Québec lors du Printemps étudiant.

Crédit photo : Rachel Migué

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Résidence d'écriture ponctuelle

L'artiste Anaïs Barbeau-Lavalette en résidence à Québec du 4 au 9 décembre 2021

Anaïs Barbeau‐Lavalette a réalisé plusieurs longs‐métrages documentaires, maintes fois primés, dont Les Petits princes des bidonvilles (2000), Si j'avais un chapeau (2006), Les Petits Géants (2010), Se souvenir des cendres (2010) ainsi que Le plancher des vaches (2014).

Elle réalise les films de fiction Le Ring (2008), Inch'allah (2012), La déesse des mouches à feu (2020), et Chien Blanc (2021), adaptation du roman éponyme de Romain Gary. 

Elle est l’auteure des chroniques de voyage Embrasser Yasser Arafat (2011), du livre pour enfants Nos héroïnes (2018) et des romans Je voudrais qu'on m'efface (2010), La femme qui fuit (Prix des libraires du Québec, Grand Prix de la ville de Montréal, Prix France-Québec, élu best-seller de la décennie 2010-2020) et Femme forêt (2021).

Durant sa résidence, Anaïs Barbeau-Lavalette souhaite se consacrer à l'écriture pour jeune public.

« À la suite de Femme forêt, j’écrirai La flore, pour les enfants cette fois. Parce les êtres naturels doivent être comme les êtres chers : si on veut les aimer tous, on doit d’abord les aimer un par un. Et ça peut commencer tout petit. » Anaïs Barbeau-Lavalette

Crédit photo : Éva-Maude TC

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Résidence d'écriture pour les Autochtones

L'artiste Carole Labarre en résidence à Québec du 1er au 30 novembre 2021

Carole Labarre est originaire de la communauté innue de Pessamit sur le bord du Saint-Laurent. Elle demeure à Sept-Îles depuis 20 ans. Ses écrits sont le reflet de son identité. Les figures et les images qu’elle évoque sont le miroir de cette merveilleuse spécificité reçue en héritage. Par ses écrits, elle désire partager la mémoire de son peuple et la richesse des valeurs qui l’habitent. Inspirée par l’histoire de son peuple, à travers son écriture et sa poésie, elle cherche à donner la parole aux Innus, particulièrement aux Aînés dont l’esprit reste vivant à travers le temps. Son plus récent texte parait dans le beau livre L’œil du Québec paru en 2018. En 2021, Mémoire ancestrale remporte le prix catégorie Innu au concours littéraire des 11 nations des Éditions Hannenorak. Elle a récemment participé à la deuxième cohorte du studio virtuel de Wapikoni où elle a scénarisé le texte Mémoire ancestrale afin d’en faire un court métrage poétique en 2022.

Durant sa résidence, Carole Labarre souhaite se concentrer sur l’essentiel du moment : poursuivre l’écriture de Mémoire ancestrale, qui prendra la forme d’un roman ou d’une nouvelle, dépendamment de la tournure que prendra l’écriture.

« Comme les chemins sur l’omoplate du caribou, le visage et les mains de nos aînés nous racontent des sentiers bordés par la richesse de notre histoire. Dans leurs yeux brille une détermination vivante qui nous incite à chérir encore et plus que jamais notre langue, notre culture, notre mode de vie et ses traditions. » C. Labarre 

 

 

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Programme d’échanges d’écrivain(e)s et de bédéistes entre le Québec et la Bavière - CALQ

L'écrivaine allemande Ulrike Anna Bleier en résidence à Québec du 13 septembre au 12 novembre

Ulrike Anna Bleier vit à Ratisbonne et à Cologne. Son premier roman, Swimmer's Pool, a figuré sur la Hotlist des dix meilleurs livres d'éditeurs indépendants en 2017. Pour ses œuvres littéraires, elle a été récompensée par plusieurs prix - elle a récemment reçu la bourse Dieter-Wellershoff de la Ville de Cologne, une bourse de travail de la Kunststiftung NRW et des bourses de résidence du Goethe-Institut de Prague et du gouvernement de l'État de Bavière.

Pendant son séjour à Québec, elle travaille au développement d'une application interactive basée sur son récent roman Spukhafte Fernwirkung (Action fantôme à distance, d'après une citation d'Albert Einstein). Le roman a une forme non conventionnelle, qui suppose que le monde n'a pas de héros principal ni de hiérarchie ordonnée des événements. Plus de 200 personnages interagissent dans des intrigues correspondantes. L'application qu'Ulrike conçoit a pour objet de montrer les antécédents des personnages, d’informer sur les phénomènes de physique quantique, et de donner aux lectrices et lecteurs la possibilité d'agir pour co-créer de nouvelles versions du texte.

Au sujet de son séjour à Québec, suivez son blogue SiXHOURSLATER (actuellement en allemand seulement). Crédit photo : Ulrike Anna Bleier.

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Résidence québécoise d'écriture

L'artiste Symon Henry en résidence à Québec du 10 septembre au 4 octobre 2021

La pratique artistique de Symon Henry se fonde sur l’interaction de trois axes majeurs dans ses créations, à savoir la musique de concert, les arts visuels et la poésie. Cette démarche transdisciplinaire se reflète tout particulièrement dans ses tableaux sonores — partitions graphiques instru-mentales ou performatives, interprétées ici et ailleurs par des musicien·nes et artistes aux parcours aussi sinueux que possible. Son premier recueil de poésie, son corps parlait pour ne pas mourir, ainsi que son premier livre de partitions graphiques, voir dans le vent qui hurle les étoiles rire, et rire, sont parus en 2016 aux Éditions de la Tournure. Le recueil poético-sonore L’amour des oiseaux moches (2020, finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général), a représenté un aboutissement important dans son parcours, ayant fait l’objet d’une publication aux éditions Omri et d’une production majeure de l’Ensemble contemporain de Montréal (ECM+).

Khawal, son projet de création à la Maison de la littérature, mettra poésie, écriture épistolaire et composition picturale au service des parcours historiques et personnels qui s’entremêlent dans sa pensée. « Khawal » est en effet un mot qui servait essentiellement de salutation taquine quotidienne, mais aussi à désigner ces queers détestables à brûler vifs sur des bûchers bien littéraux lors de pièces de théâtre religieuses pour enfants auxquelles l’auteurice a eu le malheur d’assister. Près de trois décennies de déconstruction et de reconstruction ont été nécessaires afin qu’ielle s’imagine, puis se rêve en khawal. Pas seulement ce « khawal » dont la définition littérale est « position de l’homosexuel passivement sodomisé », mais surtout cette figure traditionnelle égyptienne de danseur « du ventre » habillé en femme, maquillé de khôl et aux pieds et mains ornés de henné.

Symon Henry a travaillé sur son projet dans l'espace bibliothèque. Il est possible de voir son exposition Tiroirs bonbons pastels jusqu'au 3 octobre!

 

Crédit photo de Symon Henry : Alexandre Turgeon Dalpé/Bijuriya

Crédit photo des oeuvres : Nadia Morin

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Résidence Relève

La dramaturge Rosalie Cournoyer en résidence à Québec du 1er au 31 juillet 2021

Diplômée en jeu au Conservatoire d’art dramatique de Québec en mai 2018, Rosalie met la rencontre entre les différentes formes d’art au coeur même de ses projets. Comédienne de formation, elle s'intéresse particulièrement à l'écriture textuelle et scénique. Elle a été directrice de production de l’édition 2018 du BAM [Bouillon d’art multi] et a collaboré à la création du spectacle multidisciplinaire Untouched Land, présenté à Premier Acte en mars 2019. Elle a remporté en mai 2018 le concours d’écriture des finissant(e)s du Conservatoire de Québec avec sa pièce V e r g l a s qui a d’ailleurs été portée à la scène au Festival Jamais Lu Québec en décembre 2018. Sa première création, Fièvre, où elle assure texte et mise en scène, est présentée à Premier Acte en septembre 2019. Elle est codirectrice artistique et générale des compagnies de création Vénus à vélo et Les Reines. Ce dernier regroupement a été finaliste au prix Oeuvre de la relève dans la Capitale-Nationale décerné par le CALQ, pour sa création .ES - chapitre 1 - soi, présenté à Premier Acte en 2020. Rosalie s’implique activement dans sa communauté artistique et agit notamment à titre d’autrice et professeure au sein de l’organisme Entr’actes. Dans ses temps libres, elle pratique la photographie argentique.

Lors de sa résidence, Rosalie travaillera à son projet d'écriture dramatique intitulé L'œil, qui sera la prochaine production de sa compagnie de création Vénus à vélo. Cette pièce de théâtre présente une joute oratoire coriace entre deux protagonistes femmes qui débattent autour de questions relatives aux corps, à la nudité et au pouvoir du regard d'autrui sur soi. Par cette fiction, l'autrice souhaite interroger les différentes réactions des femmes face aux oppressions et violences subies, tout en réfléchissant à la possibilité d'une sororité comme baume.

La résidence Relève est présentée en collaboration avec Première Ovation.

Crédit photo : Hélène Bouffard

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Résidence du prix Champlain

L'écrivaine Véronique Sylvain en résidence à Québec du 5 au 31 juillet 2021

Véronique Sylvain habite à Ottawa, où elle a complété une maîtrise en lettres françaises sur les représentations du Nord dans la poésie franco-ontarienne. Ses poèmes ont paru dans les revues À ciel ouvert, Ancrages, Zinc et dans le recueil collectif Poèmes de la résistance (Prise de parole, 2019). Son premier recueil, Premier quart (2019) lui a permis de remporter le Prix de poésie Trillium, le Prix du livre d’Ottawa, en 2020, et le prix Champlain 2021. Véronique occupe le poste de responsable de la promotion et des communications aux Éditions David depuis 2014.

Dans le cadre de sa résidence d'écriture à la Maison de la littérature, Véronique Sylvain travaillera sur L'étincelle, un récit poétique qui s'inscrit dans une démarche personnelle de guérison et de mémoire. Cette « étincelle » fait référence à ces courts-circuits dans un cerveau d'un individu souffrant d'épilepsie, mais aussi à cette lumière, à cette lueur d'espoir qui peut aller jusqu'à réanimer l'esprit et le corps. Enfin, l'« étincelle », c'est également l'inspiration qui peut survenir de façon inattendue, en écriture. 

La résidence du prix Champlain est présentée en collaboration avec le Regroupement des éditeurs franco-canadiens, le Centre de la francophonie des Amériques et le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes.

Crédit photo : Mathieu Girard

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Résidence Relève 36 ans et plus

L'écrivain Patrick Bilodeau en résidence à Québec du 1er au 31 mai 2021

Patrick Bilodeau est né à Loretteville en 1978. Ses études en littérature l’ont mené au travail de libraire qu’il exerce depuis une dizaine d’années. À un certain moment, on a pu le voir sur différentes scènes littéraires de la région de Québec. Mais, ces derniers temps, il s’est fait plutôt discret, préférant promouvoir le travail d’écriture des autres par le moyen de causeries et autres animations, ainsi qu’en participant à différents jurys, tant du côté de la poésie que de la littérature policière.

Dans le cadre de sa résidence à la Maison de la littérature, Patrick Bilodeau travaillera sur Un jardin d’objets, son projet de roman. Dans une forme hybride, entre thriller et récit d’éveil spirituel, les personnages se déploient. Monsieur Roger (réparateur de radios à la retraite), Sarah-Emmanuelle (violoncelliste) et Diane (bénévole émérite) croisent leurs routes dans la basse-ville de Québec. Le lien souterrain, de honte et de secrets, qui les unit les conduit à se questionner sur la possibilité ou non de racheter leurs actions passées.

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Résidence Québec/Nouvelle-Aquitaine

L'écrivain Jean-Baptiste Maudet en résidence à Bordeaux du 1er avril au 30 mai 2021

Né à Paris, le 18 juillet 1976. Jean-Baptiste Maudet est enseignant-chercheur en géographie à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, dans la ville de Pau. Ses recherches portent sur la géographie des faits culturels. Il est auteur de deux romans publiés aux éditions le Passage : Matador Yankee, 2019 (Prix Orange 2019) et Des humains sur fond blanc, 2020 (Prix Brise-Lame 2021). Il travaille actuellement sur un troisième roman : Surplace Amazonie.

Surplace Amazonie est un projet de roman qui raconte l’histoire de Jeanne, une femme célibataire approchant de la quarantaine qui décide de partir en forêt amazonienne à la recherche d’un autochtone qu’elle a vu dans un documentaire à la télévision, après avoir mangé une pizza trop salée. À la faveur d’un arrêt sur image, les yeux de cet autochtone transpercent Jeanne et sans qu’elle ne sache véritablement pourquoi, elle ressent le besoin de partir à sa recherche alors même qu’elle ne connait rien au Brésil, encore moins à l’Amazonie. 

Crédit photo : Grisoni

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Résidence Québec/Nouvelle-Aquitaine

L'écrivain Mattia Scarpulla en résidence à Québec du 1er au 30 avril 2021

Mattia Scarpulla a publié de la poésie, un recueil de nouvelles, Préparation au combat (Hashtag, 2019), et un roman, Errance (Annika Parance Éditeur, 2020). Titulaire d’un doctorat en arts, spécialité danse, il est doctorant en études littéraires – volet recherche et création à l’Université Laval (ses recherches sont soutenues par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture). Il organise des ateliers corporels d’écriture. En 2021 paraîtront son recueil poétique Au nord de ma mémoire (Annika Parance Éditeur ; bourse Vivacité du Conseil des arts et des lettres du Québec), et l’œuvre collective Épidermes (Tête première – Groupe Somme toute) qu’il a codirigée avec Sophie-Anne Landry. Il est membre du conseil d’administration du Centre québécois du P.E.N. international.

Dans le cadre de sa résidence, il travaille sur Aujourd’hui à Québec, un projet de recueil de nouvelles. Des couples d’amant(e)s se promènent dans les rues du quartier Montcalm et du Vieux-Québec, le jour et la nuit, infiniment. Leurs gestes et leurs dialogues nous racontent la passion amoureuse, tendre et romantique, mais aussi insomniaque et obsédante. 

 

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Résidence ponctuelle

Zviane en résidence à Québec du 10 au 29 mars 2021

Zviane est née à Longueuil au début des années 80, mais elle vit maintenant à Montréal.

Elle aime beaucoup se promener à pied dans la ville, pour checker le monde. Pis jaser avec des inconnus.
Elle aime aussi écouter les paysages sonores. Elle aime aussi la musique violente.
Zviane fait de la bande dessinée depuis une dizaine d'années et elle est très contente quand elle arrive à faire un dessin réussi.

Dans le cadre de sa résidence à la Maison de la littérature, Zviane travaillera à son prochain livre Football Fantaisie. Frédérique, 12 ans, et Annabelle, 6 ans, sont en cavale après avoir été poursuivies par un robot tueur. Elles se retrouvent dans l'appartement d'une grand-mère sourde et droguée vivant à Football Fantaisie, une petite ville insulaire en campagne électorale, où les habitants parlent une langue incompréhensible. Arriveront-elles à retourner à la maison? Une bande dessinée d'aventures où se côtoient science, magie et emojis de caca.

Illustration : Zviane

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Résidence de traduction

L'écrivaine Marie-Célie Agnant et la traductrice Katia Grubisic en résidence à Québec du 26 février au 8 mars 2021

La traductrice Katia Grubisic travaillera avec l’autrice Marie-Célie Agnant à la version anglaise de Femmes au temps des carnassiers, le plus récent roman de l’écrivaine haïtienne-québécoise. La traduction paraîtra chez Inanna Publications. Grubisic et Agnant seront accompagnées dans leur travail par Janice Flavien, une traductrice littéraire basée à Toronto qui est originaire des Caraïbes.

Photos : P. Seib et Marc-Antoine Zoueki

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Résidence ponctuelle

Bach en résidence à Québec du 30 octobre au 27 novembre 2020

Bach, de son vrai nom Estelle Bachelard, a travaillé dans l'industrie du jeu vidéo avant de devenir illustratrice et auteure de bande dessinée. Armée d'humour, d'un grand sens de l'observation et d'une bonne dose d'autodérision, elle diffuse régulièrement sur les réseaux sociaux des œuvres inspirées de son quotidien. À titre d'auteure, elle a publié la série C'est pas facile d'être une fille. En tant qu'illustratrice, elle a collaboré à de nombreuses publications dont Ma vie avec un scientifique, la série Drôles de familles et Supergroin. Elle adore les chats et les frites, mais ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est de faire rire les gens.

Dans le cadre de sa résidence à la Maison de la littérature, Bach travaillera à un projet BD qui s'interroge sur l'utilisation des réseaux sociaux. Été 2020, Bach se rend compte que l'anxiété l'envahit à chaque fois qu'elle referme son téléphone. C'est après avoir entendu des collègues, des amis et des personnes connues de tous les milieux qu'elle s'est rendu compte qu'elle n'était pas la seule à avoir ce problème. Et si on utilisait tout ça de manière plus saine?

Photo : Cathy Lessard

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Résidence québécoise d'écriture

L'écrivaine Roseline Lambert en résidence à Québec du 1er au 30 septembre 2020

Roseline Lambert est poète et anthropologue. Elle a publié deux recueils de poésie chez Poètes de brousse, Les couleurs accidentelles en 2018 et Clinique en 2016. Elle achève un doctorat en anthropologie de la poésie à l’Université Concordia. Durant la dernière année, elle a résidé en Norvège pour faire un projet de recherche et d’écriture sur les effets de la lumière. Elle a remporté le prix Félix-Antoine-Savard de poésie en 2017.

Lors de sa résidence, Roseline Lambert travaillera à son livre de poésie intitulé Luminaire sur lequel elle travaille depuis le début de l’année 2020. Ce livre s'articule autour de ses notes sur la lumière en Norvège, lieu où elle a résidé durant quelques mois au cours de la dernière année. Son projet consiste à écrire à partir de différentes paroles récoltées en faisant des entrevues avec des résidents d'Oslo au sujet de leur relation avec la lumière. 

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Résidence d'écriture pour la relève Première Ovation

L'écrivain Vincent Paquette en résidence à Québec du 2 au 31 juillet 2020

Diplômé du Conservatoire d'art dramatique de Québec en 2020, Vincent Paquette est comédien, auteur et réalisateur. Ses derniers courts-métrages ont été présentés dans quelques festivals au Québec. Son film Vie de rêve (2019) a remporté le prix Kinomada au Festival du film étudiant de Québec. Lors de ses études en théâtre, Vincent développe l'écriture de courtes pièces. Deux de ses textes ont été joués dans des festivals (FTUL, Fous de théâtre, Festival Tout' Tout Court). En novembre 2019, Vincent s'associe à Serge Bertrand et Charles Benny pour créer le collectif L'instant de seconde. Les trois créateurs travaillent présentement sur plusieurs projets de courts-métrages.

Lors de sa résidence, Vincent Paquette travaillera à un projet de théâtre documentaire, Caroline, qui raconte l’histoire de sa cousine sévèrement handicapée depuis sa naissance. Cette pièce se penche surtout sur la réalité de sa tante, qui a traversé maintes épreuves pour sa fille.

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Résidence du prix Champlain

L'écrivaine Isabelle Kirouac-Massicotte en résidence à Québec du 1er au 30 juin 2020

Isabelle Kirouac-Massicotte est professeure adjointe à lʼUniversité de Toronto. Ses travaux portent sur le trash comme esthétique de la marginalité dans les littératures québécoise, franco-canadiennes et autochtones de langue française. Après avoir complété son doctorat en lettres françaises à lʼUniversité dʼOttawa en 2016, elle a occupé le poste de lectrice dʼéchange canadienne à lʼUniversité de Bologne, en Italie. Elle a été successivement stagiaire postdoctorale à lʼInstitut dʼétudes acadiennes et au Département dʼétudes françaises (CRSH) de lʼUniversité de Moncton. Elle sʼintéresse à lʼétude culturelle des minorités, au genre de lʼhorreur sociale, à lʼimaginaire minier, à lʼimaginaire de lʼindustrie et à la nordicité. Son livre Des mines littéraires. Lʼimaginaire minier dans les littératures de lʼAbitibi et du Nord de lʼOntario, a paru en 2018 aux Éditions Prise de parole.

Lors de sa résidence à distance, Isabelle Kirouac-Massicotte travaillera sur un sujet qui rencontre parfois certaines résistances, ce qui à son sens le rend encore plus important : il s’agit du trash comme esthétique des marges dans les littératures francophones du Canada. 

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Résidence de traduction

François Archambault et Bobby Theodore à Québec du 16 au 28 février 2020

Pendant leur résidence, le dramaturge François Archambault et le traducteur Bobby Theodore, collaborateurs de longue date, travaillent ensemble à la traduction de la pièce Pétrole. Cette œuvre sera jouée en septembre 2020 par la Compagnie Jean Duceppe à Montréal dans une mise en scène d’Édith Patenaude, avec Simon Lacroix. Pétrole raconte l’histoire de Jarvis, un scientifique s’intéressant aux insectes, qui est engagé par une compagnie pétrolière fictive, la Newman Petroleum Power, pour réfléchir à un plan de transition vers l’énergie solaire. Cette résidence est offerte en collaboration avec l'Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada.

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Résidence ponctuelle

Mathieu Villeneuve à Québec du 14 janvier au 3 février 2020

Mathieu Villeneuve est né à Chicoutimi en 1990. Il a complété un baccalauréat en littérature à l’Université Laval et une maîtrise en création littéraire à l’Université du Québec à Montréal. Ses textes ont paru notamment dans les revues Moebius, La Bonante, La femelle du requin, Rue Saint-Ambroise et Brins d'éternité. Il est directeur littéraire aux éditions Triptyque, dont il dirige en plus les collections Policier et Satellite.

Borealium tremens, sélectionné pour les Rendez-vous du premier roman, finaliste aux prix Aurora-Boréal et Horizons imaginaires, a remporté le prix de création Bibliothèque de Québec-Salon international du livre de Québec et le prix du roman du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Pendant sa résidence, Mathieu Villeneuve travaillera à l’adaptation scénique de son roman Borealium Tremens. Avec la complicité du musicien et concepteur sonore Frédéric Dufour, il souhaite créer une œuvre à part entière, où il interprétera à la manière de contes des moments marquants de son œuvre.

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Résidence ponctuelle

L'autrice et artiste de Chicago Emil Ferris à Québec du 3 décembre 2019 au 6 janvier 2020

Née en 1962, Emil Ferris gagne d’abord sa vie en dessinant des jouets et en participant à la production de films d’animation. À l’âge de 40 ans, elle se fait piquer par un moustique et ne reprend ses esprits que trois semaines plus tard, à l’hôpital, victime d’une des formes les plus graves du syndrome du Nil occidental. Elle ne pourra sans doute plus jamais marcher ni dessiner. Emil décide de se battre. Elle entame une longue et douloureuse convalescence, s’inscrit au Art Institute of Chicago et commence l’écriture d’un roman graphique qui s’étend sur 800 pages : My Favorite Thing Is Monsters. Du jour au lendemain, Emil Ferris est propulsée parmi les « monstres » sacrés de la bande dessinée.


Pendant sa résidence, Emil Ferris travaillera à la suite de son ambitieux cycle, publié en français chez Alto, ainsi qu’à un projet spécial que vous pourrez voir évoluer dans le cadre d’une exposition présentée à la Maison de la littérature. C’est la première fois que son travail est présenté au Canada.

Cette résidence est possible grâce à la collaboration du Consulat général des États-Unis d'Amérique et des Éditions Alto.

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Résidence UNESCO

L'écrivaine polonaise Aleksandra Zielińska à Québec du 1er au 30 novembre

Aleksandra Zielińska est romancière, nouvelliste, autrice dramatique et scénariste. Elle a publié quatre romans et de nombreuses nouvelles dans des revues et collectifs. Elle s’intéresse principalement aux événement limites de la vie humaine et à la manière dont on parvient à se reconstruire après de petits et grands désastres, et aborde avec force les thèmes de l’émancipation, de la féminité, de la corporéité et du deuil.

Projet à Québec
Pendant sa résidence, Aleksandra Zielińska travaillera à une pièce de théâtre autour d’un groupe de femmes ayant passé les examens pour devenir astronautes dans le cadre de la mission Mercury et ayant toutes été refusées, malgré des résultats aux tests parfois supérieurs à ceux de leurs homologues masculins.

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Résidence québécoise d'écriture

L'écrivaine Marisol Drouin en résidence à Québec du 1er septembre au 13 octobre 2019

Marisol Drouin est née en 1976 à Baie-Saint-Paul. Elle détient une maîtrise en création littéraire de l'Université Laval et un diplôme en écriture de long métrage de l'Institut national de l'image et du son. Elle a publié deux livres aux éditions La Peuplade, le roman Quai 31 et le récit Je ne sais pas penser ma mort. Elle vit à Montréal.

Lors de sa résidence, Marisol Drouin travaillera à son troisième roman. Elle compte rédiger les bases d’un texte de fiction qui questionnera nos angoisses (historiques) face à la fin des temps et le sens (ou la folie) de vouloir/devoir créer malgré tout. Ce texte devrait prendre la forme du roman d’apprentissage et mettre en scène une jeunesse sans avenir.  

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Résidence Relève

Elizabeth Baril-Lessard en résidence à Québec du 1er au 31 juillet 2019

Elizabeth est détentrice d’un baccalauréat multidisciplinaire, conjuguant théâtre, création littéraire et service social. À l’été 2017, elle a cofondé la compagnie Théâtre pour pas être tout seul, qui a produit son premier spectacle de danse-théâtre, Angle mort, au Théâtre Premier Acte en février 2018. Elle a présenté une lecture publique de sa pièce pour adolescent.e.s, Au complet (All the way), lors des Chantiers-constructions artistiques en mai dernier. Sa pièce pour enfants, Poulet Ti-Potelé, sera présentée dans les parcs de la ville de Québec à l’été 2019. À l’hiver 2018, elle a fait partie des boursiers en arts littéraires de Première Ovation pour son roman pour adolescent.e.s Ma vie de gâteau sec.  Le tome 1 de cette trilogie sera publié aux Éditions Les Malins à l’automne 2019.

Lors de sa résidence, Elizabeth Baril-Lessard travaillera au deuxième tome de son roman jeunesse Ma vie de gâteau sec. Dans ce roman, Elizabeth Baril-Lessard raconte les aventures de Louane, adolescente aux prises avec un trouble anxieux.

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Microrésidence de Jocelyn Pelletier et Mathieu Renaud

En résidence au studio de création du 25 juin au 1er juillet, Jocelyn Pelletier et Mathieu Renaud, accompagnés par le concepteur sonore Arthur Champagne, présentent le 30 juin une lecture de leur pièce en chantier, Auteurs présumés.

Explorant leur rapport à la masculinité, les auteurs questionnent l’identité sociale, sexuelle et politique découlant de notre environnement immédiat. Ambition, relation au travail et relation à la propriété – de nos corps, de nos logements, de nos vies -, autant de thèmes développés en différents chapitres à la fois narrés, pré-entregistrés, lus, bougés, dansés, criés et filmés par les artistes. (Photo de Jocelyn Pelletier : Jules Ronfard)

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Résidence du prix Champlain

Gabriel Robichaud en résidence à Québec du 1er au 23 juin 2019 

Gabriel Robichaud vient de Moncton. Comédien, il écrit (poésie/théâtre) et chante aussi. Sur scène, on a pu le voir un peu partout au pays depuis quelques années. Il compte plusieurs publications, dont Le lac aux deux falaises (théâtre, Prise de Parole, 2016) et Acadie Road (poésie, Perce-Neige, 2018). À la télévision, il incarne Zoel Bourgeois dans À la valdrague sur les ondes de Radio-Canada. Au théâtre, il est aussi Gérald Godin dans Je cherche une maison qui vous ressemble du collectif La renarde et du théâtre des Gens d’en bas depuis septembre dernier. Il est le troisième lauréat du prix Champlain à bénéficier de la résidence à la Maison de la littérature, après l’écrivaine néo-écossaise Georgette LeBlanc en 2017 pour Le grand feu et l’écrivaine Marie Cadieux en 2018 pour Histoire de galet.

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Résidence Québec-Aquitaine

L'auteur Richard Ste-Marie en résidence à Bordeaux du 23 avril au 17 juin 2019

Richard Ste-Marie est romancier. Il est né à Québec en 1945. Après trente ans d’enseignement à l’École des arts visuels de l’Université Laval, il prend sa retraite en 2000. Il a publié depuis six romans : L’Inaveu (Alire, 2012), Un ménage rouge (Stanké, 2008, puis remanié chez Alire, 2013), Repentir(s) (Alire, 2014), Le Blues des sacrifiés (Alire, 2016), De ton fils charmant et clarinettiste (Alire, 2018), de même qu’une douzaine de nouvelles dont « Monsieur Hämmerli », qui a remporté le Prix Alibis en 2010.

Durant sa résidence à Bordeaux, Richard Ste-Marie travaille à l’écriture de son septième roman policier.

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Résidence Québec-Aquitaine

L’auteur Jóan Tauveron en résidence à Québec du 1er avril au 31 mai 2019 

Jóan est titulaire d’un Master 2 « Théâtre en création » suivi à l’Université Paris 3 ainsi que d’une Maîtrise en théâtre spécialité écriture dramatique obtenue à l’UQÀM, sous la direction de Geneviève Billette. C’est à cette occasion qu’il a écrit sa première pièce, MacBeth Pro. (Ou Shakespeare désenchanté). Il œuvre depuis au sein de diverses compagnies émergentes à titre de comédien, d’auteur, de metteur en scène et de créateur son.

Durant sa résidence à Québec, Jóan Tauveron travaillera sur un projet d’écriture dramatique, Chaisecabeau, un drame construit sur un jeu de temporalités et qui questionne la perception des souvenirs et l’écart entre la parole-adulte et la parole-enfant. À travers une relation entre frère et sœur et la présence énigmatique de la figure maternelle, l’auteur s’intéresse notamment aux jeux de langage et aux drames qui se nouent durant l’enfance. (Photo : Mélissa Bertrand)

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Résidence Exil et liberté

Yayo (Diego Herrera), auteur-illustrateur colombo-québécois, en résidence à Québec du 3 janvier au 1er mars 2019

Yayo est né en Colombie, où il a travaillé comme caricaturiste dans la presse écrite. Vivant à Montréal depuis 1987, il a publié pendant 29 ans ses dessins d’humour dans le magazine L’Actualité. Il est aussi auteur de nombreux livres illustrés pour la jeunesse et pour les adultes. Son travail a été récompensé par de nombreux prix, comme le Prix Charles-Biddle et le Prix du Meilleur album pour enfants du Salon du livre de Trois-Rivières, en plus d’avoir été finaliste à deux reprises pour le Prix du Gouverneur général en littérature jeunesse.

Durant sa résidence d’écriture, Yayo travaillera à la création d’une série de textes poétiques et de récits aux accents humoristiques, inspirés de dessins satiriques et d’illustrations concernant la liberté d’expression et le livre.  (Crédit photo : Talleen Hacikyan)

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Résidence québécoise d'écriture

L’auteur Daniel Canty en résidence à Québec du 1er novembre au 15 décembre

Lors de sa résidence, Daniel Canty poursuivra l’écriture de Bleu méridien, un recueil de géographies imaginaires. En parallèle à son chantier de la Maison de la littérature, il poursuit l’écriture de deux feuilletons : Sept proses sur la poésie, publié à chaque livraison de la revue Estuaire, et le roman en ligne Costumes nationaux.Il croit que la fiction fait aussi partie de la réalité et il a de nombreux projets. Photo : Benoit Aquin

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Résidence en littérature jeunesse Québec-Aquitaine

L'auteur en littérature jeunesse Martin Fournier en résidence à Bordeaux du 5 septembre au 29 octobre 2018

Martin Fournier, historien (Ph.D.), est un spécialiste de la diffusion publique de l'histoire et du patrimoine.Il a publié plusieurs ouvrages aux éditions du Septentrion, notamment la biographie de référence de Pierre-Esprit Radisson et trois romans historiques jeunesse. Le premier tome de la série Les aventures de Radisson, L’enfer ne brûle pas, a mérité le prix du Gouverneur général du Canada en 2011 dans la catégorie jeunesse-texte. Le tome 3, L’année des surhommes, a obtenu le Prix littéraire Bibliothèque de Québec-Salon international du livre de Québec en 2017. 

Durant sa résidence de création à Bordeaux, Martin Fournier travaillera sur le tome 4 des Aventures de Radisson. Alors que les trois premiers tomes abordent la période la plus connue de la vie du plus célèbre coureur des bois, le tome 4 couvrira la première décennie de la carrière européenne de Radisson

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Résidence Québec-Paris

L'auteure québécoise Valérie Forgues en résidence à Paris du 14 septembre au 17 octobre 2018

Formée à l’Université Laval en création littéraire et théâtre, détentrice d’une maîtrise en études littéraires, Valérie Forgues écrit de la fiction et de la poésie. Lauréate de la mention du prix Alphonse-Piché 2009, elle partage son temps entre l’écriture et son travail en bibliothèque. Amoureuse des livres et des voyages, ses mots l’ont portée dans divers festivals et résidences au Québec, au Liban, au Mexique, en France, en Suisse, au Cameroun, en Allemagne et en Roumanie. Son dernier recueil de poèmes, Jeanne forever, écrit avec Stéphanie Filion, est paru chez Le lézard amoureux en 2018.

Au cours de sa résidence, Valérie Forgues poursuivra l’écriture d’un recueil de poèmes intitulé Des accidents d’oiseaux. Il s’agit d’un projet qui questionne notre rapport à la notion d’accident de toute nature, de jeunesse, de parcours, accident amoureux. (Photo : Marilyn Forgues)